Entourés de montagnes aux cimes enneigées, de jardins aux plantes exotiques, de riches villas patriciennes et d’une architecture mêlant le gothique à la Renaissance et au baroque, les lacs italiens sont mythiques ! Les découvrir en compagnie du jeune chef italien Denny Imbroisi, du pain béni ;-).
Cet ex Top Chef (saison 3) arrivé en France en 2008, débute son parcours initiatique à 14 ans dans les cuisines de son père qui l’initie aux recettes traditionnelles de l’Italie du Nord.
Charismatique, télégénique et talentueux, il intègre la saison 3 de Top Chef qui le propulse sur le devant de la scène culinaire.
A la sortie de Top Chef en 2012, Denny Imbroisi intègre l’équipe du célèbre restaurant le Jules Verne d’Alain Ducasse en tant que sous-chef. Une expérience qui lui donne les clefs et les ailes pour se lancer dans sa nouvelle aventure : l’ouverture de son premier restaurant, IDA (prénom de sa sœur) situé rue de Vaugirard dans le 15e arrondissement parisien.
Ayant grandi près du lac de Garde, c’est avec enthousiasme que Denny Imbroisi a répondu à l’invitation du tour opérateur Jet tours de devenir l’ambassadeur de la gastronomie italienne…le temps d’un voyage culinaire haut en saveurs et en couleurs !
Une innovation que cette nouvelle collection capsule intitulée FOOD’VOYAGES by Jet tours dont la signature est on ne peut plus explicite : « Partez goûter le monde avec un Chef « . Tout un programme ;-).
Éphémère et inédite, cette toute nouvelle collection de circuits propose aux voyageurs de découvrir un pays autrement : au travers de la gastronomie, tout en explorant les sites incontournables de la destination.
C’est ainsi que j’ai embarqué destination Milan pour 3 jours de rêve à la découverte des grands lacs italiens guidée par un chef expert en la matière ! Forza Italia :-).
1ère étape de notre voyage italien, le lac de Garde et la jolie ville de Sirmione. Pas de chance, le jour de notre arrivée, la pluie, la brume et le froid étaient au rendez-vous donnant au lac de Garde et ses alentours une dimension tragico-romantique. On comprend mieux dès lors l’affection des peintres et écrivains du 19e venus trouver l’inspiration sur les rives de ce lac majestueux.
Depuis que Goethe raconta le voyage qu’il y fit, il est admis que l’Italie est le jardin de l’Europe. En grimpant le long des collines qui plongent dans le lac de Garde afin d’admirer la vue – ce que fit probablement, comme il se doit quand on est un romantique, l’écrivain allemand lorsqu’il passa par là – on en a une nouvelle et éclatante démonstration.
Dans ce paysage, qui marie la douceur à la majesté, flottent les parfums du laurier et du lierre: les haies qui bordent les petits champs en sont composées.
Il y a aussi une odeur de foin tiède et de terre mouillée. C’est que Priape, dieu des jardins et des vignes, s’acquitte ici de sa tâche avec l’ardeur qu’on lui connaît !
Sur la rive, des toits de tuiles, de vieux clochers au pied desquels bouchonnent gentiment quelques barques. Et puis, comme une tache émeraude au milieu des flots, c’est l’île de Garde qui s’avance majestueuse avec son palais baroque.
À l’est se trouve la partie la plus élevée, au sommet de laquelle est posée une «villa» comme on dit par ici. Comprendre: un palais, de style vénitien, majestueux. La partie ouest de l’île, qui surnage à peine au-dessus des flots, pointe vers la côte comme un index.
Depuis 1870, elle appartient à la même famille, mais l’endroit a été habité dès le néolithique. Dans cette région qui, au fil des siècles, a vu défiler les peuples et les civilisations, l’île a toujours été un refuge, une sorte de mirador depuis lequel les habitants observaient le monde, placides et sceptiques.
En 1221, elle fut offerte à la congrégation de François d’Assise. Il paraît que c’est le saint lui-même qui, de retour de son voyage en Orient, y planta les premiers citronniers.
Au 16e siècle, l’île de Garde abrita une école de théologie très réputée. Nombre d’ermites célèbres y trouvèrent aussi refuge et on ne compte plus les miracles ni les merveilles qu’ils accomplirent depuis leurs grottes que l’on peut toujours voir au ras de l’eau, sur les falaises de la face nord.
Les moines occupèrent les lieux jusqu’en 1797, année où Napoléon fonda la République Cisalpine: les douze religieux qui y vivaient encore furent expulsés, l’île fut rendue au siècle, qui la négligea. Il suffit de deux décennies pour que le soigneux travail des moines fût réduit à néant: leurs potagers et leurs allées disparurent sous les herbes folles. Leur monastère tombait déjà en ruine lorsque le comte Luigi Lechi devint propriétaire de l’île, en 1817. Ce fut la renaissance de l’île de Garde.
Des moines, il subsiste aujourd’hui quelques modestes bâtiments construits au bord de l’eau. Malgré les travaux grandioses qu’ils y ont entrepris, les hommes qui se sont transmis cette île n’ont pas eu le cœur de faire tomber ces vieux murs. Mais le reste a été entièrement remanié.
En 1870, l’île fut acquise par Gaetano De Ferrari. Elle devenait ainsi la propriété de familles parmi les plus illustres d’Italie et d’Europe.
Gaetano De Ferrari épousa une mystérieuse princesse russe nommée Maria Segeevna Annenkova. Protégée des tsars Nicolas Ier et Alexandre II, elle réclamait l’héritage du roi de France, Charles X.
Leur fille épousa le fougueux prince Scipione Borghèse, explorateur célèbre de l’autre côté des Alpes. Ils eurent une fille qui épousa un comte Cavazza, dont le fils tomba sous le charme d’une jeune aristocrate britannique, Charlotte Chetwynd-Talbot.
Elle et ses sept enfants sont les actuels propriétaires de l’île de Garde et cette digression généalogique était nécessaire afin de mieux comprendre le charme qui émane de l’île de Garde, car les jardins reflètent, c’est bien connu, l’âme des jardiniers.
Alberta Borghèse Cavazza vit toujours là avec ses enfants. Depuis quelques années, avec ses frères et sœurs, elle a décidé d’ouvrir, au compte-gouttes, les jardins au public.
De retour sur les rives, pour une courte visite de la charmante ville de Sirmione qui a conservé d’importants vestiges romains et médiévaux.
Au 13e siècle, les Scaligeri de Vérone s’en emparent et construisirent la forteresse protégeant l’accès à la cité.
Arrivés à notre hôtel Du Lac et Du Parc en fin d’après midi, direction le spa pour un moment de détente. Quelle ne fut pas ma surprise de voir les clients (allemands pour la majorité) aller venir du hammam au sauna, nus comme des vers :-). Une obligation visiblement, tout maillot de bain ou serviette étant bannis dans les lieux !
Le traumatisme passé, direction les jardins luxuriants de l’hôtel, idéalement posé sur les rives du lac de Garde.
Cette première journée à la découverte du lac de Garde s’est clôturée par un dîner aux accents italiens (what else ;-)) concocté par notre Top Chef Denny Imbroisi accompagné par une sélection de vins du sommelier Marco Brink, ami d’enfance de Denny Imbroisi.
Mention spéciale pour la bruschetta au charbon végétal (une absolue tuerie) à savourer trempée dans de l’huile d’olive vierge extra et accompagnée de fromage Grana Padano.
A suivre très prochainement sur KomingUP, la visite d’une fabrique de Grana Padano, le lac d’Iseo, le lac de Côme et pour clôturer ce week-end italien, le lac Majeur !
Whaouh ça c’est un article de qualité ! Nous étions en quête d’idées pour nos prochaines Escapades et nous ne sommes pas déçus. Merci beaucoup pour tous vos conseils ! N’hésitez pas à venir découvrir notre blog et tous nos autres voyages 😉