12 ans que je n’étais retournée à Dubaï ! Déjà à l’époque, la destination était des plus tendances et les hôtels de luxe fleurissaient en masse. La ville était un immense chantier et les touristes nombreux investissaient les célèbres » malls » en quête de shopping à moitié prix. Vous avez très certainement entendu parler du Dubaï Shopping Festival qui chaque année a lieu en janvier ? Il n’y a pas que le shopping à Dubaï, il y’a également le souk de l’or, le désert, le soleil en hiver, les piscines réfrigérées l’été, la tour la plus haute du monde (Burj Khalifah) et les pistes de ski en été :-). Oui, oui, il est possible de faire du ski toute l’année à Dubaï dans l’enceinte de l’hôtel Kempinski Hotel Mall of the Emirates !
1er conseil que je donnerai aux voyageurs désireux de se rendre à Dubaï : prendre son billet d’avion sur Emirates et non Air France. Non pas que je n’apprécie pas notre chère compagnie nationale (quoique ;-)), mais le problème majeur en volant avec Air France est l’attente interminable au passage de la douane à l’arrivée au terminal 1 !!! J’ai attendu au moins 2h pour passer la douane à Dubaï, bloquée dans une file d’attente avec d’autres français parmi des centaines de migrants en provenance du Bangladesh, de l’Inde, du Tibet et du Pakistan. Ces migrants arrivent en masse chaque jour dans l’Émirati pour y travailler, le temps de passage de la douane s’en trouve considérablement allongé en raison de la vérification de leur visa de travail.
L’horreur total pour les français qui non contents d’arriver dans la nuit dans l’émirati (nous avons atterri vers 22h45) , doivent en plus patienter dans un aéroport glauque où règne une chaleur à la limite du soutenable ! J’ai pris une photo pour vous montrer la longueur de la file d’attente et encore cela faisait déjà plus d’une heure que je me trouvais bloquée !
Évidemment, aucun membre du personnel du terminal 1 n’est venu pour nous donner des explications à défaut de nous proposer un verre d’eau. J’ai frôlé le malaise vagal tant je mourais de soif. Il faut comprendre que je voyageais depuis pas mal d’heures cumulant 1h de RER, 1h d’attente au comptoir d’enregistrement AF à CDG, 6h30 de vol, quasi 1h pour récupérer ma valise (que j’ai cru un moment perdue et personne pour vous renseigner en pleine nuit).
Après m’être renseignée auprès d’un autre français lui résidant et travaillant à Dubaï, celui-ci m’a expliqué que c’était toujours pareil dans ce terminal (le terminal 1, premier terminal inauguré il y’a des années à Dubaï). Les vols Air France atterrissent et décollent du terminal 1 de Dubaï alors que les vols Emirates quant à eux atterrissent et décollent du nec plus ultra des terminaux, le terminal 3, temple du luxe où sont rassemblées toutes les marques de luxe internationalement reconnues, Hermès et Louis Vuitton en tête. Raison de plus pour prendre un vol Emirates et profiter au retour pour faire son shopping ;-).
Ma plus grande crainte était de me retrouver à presque 1h30 du matin seule dans l’aéroport. Mon transfert pour rejoindre mon hôtel, le Desert Palm du groupe Per Aquum était initialement prévu. Sauf qu’avec près de 3h de retard, je n’avais aucune certitude que le chauffeur m’attendait encore. En réalité il était sur le point de partir. J’ai eu chaud, très chaud !!! C’est à 2h30 du matin que je suis arrivée à l’hôtel Desert Palm, sur les rotules. Une seule envie, prendre une douche rafraîchissante, boire des litres d’eau et…dormir. Pas l’énergie de m’extasier sur la chambre et encore moins sur le cadeau de bienvenue, une sélection de loukoums homemade appétissants à souhait.
Le lendemain, après un petit déjeuner sur le pouce (et peu savoureux pour un 5 étoiles) avec la RP – qui a expédié notre rendez-vous en 10 mn chrono -, visite de l’hôtel Desert Palm au pas de course. L’hôtel Desert Palm est connu et réputé pour son haras de pur sangs arabes et ses courses hippiques qui rassemblent chaque année le gratin des émiratis et les plus beaux pur sangs arabes. Ce que j’ai apprécié le plus dans cet hôtel, c’est la visite des écuries et la rencontre avec les purs sangs. Un moment de magie (le seul à dire vrai) !
Bon le spa Per Aquum est pas mal non plus 😉 et les thérapeutes balinaises et Philippines pour leur majorité, expertes. En visitant l’hôtel, je me suis rendue compte qu’une grande partie du terrain est occupé par des villas privées appartenant pour la plupart à des sociétés et louées à des expatriées. Au final je ne suis restée que quelques heures au Desert Palm. Je tenais absolument à visiter cet hôtel vendu par tous les tours opérateurs vendant la destination. Située à l’extérieur de la ville, il a l’avantage d’être au calme et « au vert » tout en restant à proximité du centre ville. Un hôtel fréquenté en majorité par les Emiratis le week-end et à l’occasion des courses hippiques. Un hôtel que je ne recommanderai pas pour séjourner à Dubaï.
A suivre dans un prochain post la découverte du petit état de Ras Al Khaimah et des hôtels Banyan Tree Al wadi et Ras Al Khaimah Beach.
