Du 03 au 06 février c’est déroulée la seconde édition de la Fashion Week à Istanbul. Incroyable mais vrai me direz-vous ?
Et bien non, absolument pas et sachez qu’Istanbul entend bien rivaliser avec les plus grandes Fashion Week internationales.
Un événement qui prouve l’intérêt des professionnels européens du secteur pour les créateurs turcs.
Face à l’hégémonie chinoise, l’industrie textile turque, quatrième productrice mondiale de vêtements, met l’accent sur le développement de la qualité de ses produits et sur sa proximité avec les marchés européens pour maintenir son rang.
Et le succès est au rendez-vous : le volume de ses exportations : textile, confection et cuir confondus, a continué de progresser jusqu’en 2008 (23,9 milliards de dollars) malgré la suppression mondiale en 2005 des quotas d’importations sur les produits chinois, avant de plonger avec la crise globale en 2009 (19,9 milliards).
Son nouveau défi ? Imposer ses créateurs sur la scène internationale afin de » faire d’Istanbul une des cinq villes mondiales de la mode d’ici 2023, l’année du centenaire de la république turque « , selon une déclaration d’Hikmet Tanriverdi, président de l’Union des exportateurs de prêt-à-porter et de confection d’Istanbul. Cela leur laisse de la marge -:)