10 jours à Madagascar c’est peu, j’en convient ! Du coup pour ce second voyage sur l’île de Madagascar j’ai opté pour la visite de l’île de Sainte-Marie (dont j’ai parlé dans un précédent post), un bref séjour à Tana une journée et une nuit avant de m’envoler pour l’île de Nosy-Be, Nosy-Komba et Nosy-Tsarabanjina !
Je suis restée 3 jours sur l’île de Sainte-Marie située au Nord-Est de Madagascar, histoire de voir les fameuses baleines très nombreuses dans la région de juin à octobre (période de reproduction). Le plus drôle c’est qu’en arrivant à Tana, j’ai directement enchaîné avec un vol domestique sur Sainte-Marie, priant le ciel que l’on m’attende car le temps que je passe la douane et récupère mon bagage, et bien mon vol prévu pour Sainte-Marie aurait dû décoller depuis longtemps !
Pas de stress donc si vous prenez comme moi un vol Air Madagascar en correspondance pour Sainte-Marie, les autorités malgaches ont tellement l’habitude des retards (c’est une tradition malgache :-)) que vous aurez votre vol domestique même s’il y’a une heure de retard. Je reconnais tout de même que j’ai eu un énorme coup de stress en arrivant à Tana car le passage de la douane est juste ubuesque…voire absurde !!! C’est le bordel total et c’est rien de le dire. Un conseil, armez vous de patience et mettez vous à la méditation 😉
En arrivant à Sainte-Marie, je pensais que j’allais au moins avoir le temps de me poser ne serait-ce que pour prendre une bonne douche, troquer mon jean pour un short et mes converses (ah mes fameuses converses ;-)) pour une paire de tongs. Que nenni !!!! A peine arrivée au Princesse Bora Lodge, j’ai juste eu le temps de faire mon check-in, troquer mon passeport pour mon appareil photo et me jeter dans le bateau dédié à l’observation des baleines sur lequel m’attendait des clients du Princesse Bora Lodge pestant contre la parisienne retardataire 🙂
Déjà que j’étais en plein jet-lag (juste 2h de décalage horaire mais bon) crevée d’avoir si peu dormi dans l’avion et exténuée par plus de 15 heures de voyage (bref récap au départ de panam avec le métro, le RER B (la merde ce RER!!!), l’attente à Roissy CDG, 11h de vol avec Air Madagascar pour arriver à Madagascar suivi de la galère pour passer la douane, 1h de vol pour rejoindre Sainte-Marie et enfin 300 mètres en char à boeufs :-)). Vous comprenez mieux dès lors pourquoi la parisienne est arrivée totalement déphasée et en rampant sur le bateau 😉
Est-ce que cela en valait la peine? Heu…oui et non 🙂 Je suis pas belge pour rien et au moins cette réponse à le mérite de refléter mon état d’esprit après avoir passé 3h30 sur le bateau à la recherche de Willy (vous savez LA fameuse baleine disparue). Ne croyez pas que je n’aime pas le bateau mais vous pouvez me croire qu’enchainer 3h30 de bateau sur une mer houleuse, des effluves d’essence dans les narines (et oui, le bateau est une barque et non un Mangusta :-() après 15h de voyage relève de l’exploit !!! Je devrais rentrer dans le Guinness des records, non?
Et dans tout ça, ai-je vu Willy? Ouiiiiiiiii…après 2h de haute mer 🙁 🙁 Willy, était là, enfin avec son petit baleineau. Heu, ne vous réjouissez pas car ses brèves apparitions n’ont duré que quelques secondes, le temps que nous poussions des Hooooo et des Ahhhhh d’admiration et que nous prenions quelques clichés que je me fais un plaisir de vous offrir ! Mieux que la quête du Saint-Graal je vous préviens 🙂
3 jours pour me remettre de ma rencontre avec Willy, LA baleine. Quand je pense qu’en allant plonger le lendemain matin j’en ai revu 2 coup sur coup au large…no commment !
Je tiens à préciser que mon iPhone n’a pas résisté à la houle et que ces superbes photos de Willy la baleine doivent leur salut à mon ami Jean 😉
Mon vol retour pour Tana s’est trouvé tout aussi bousculé qu’à l’aller (ben voyons) avec plus de 3h de retard (merci Air Madagascar, compagnie championne du monde des retards:-)) au départ de Sainte-Marie. Evidemment aucune info, cela n’aurait pas été drôle sinon. Seulement des rumeurs de passagers comme quoi l’avion ne quitterait pas Tana avant le lendemain. « Moramora » disent les malgaches, les italiens eux diraient « Chi va piano va sano va lontano », nos amis les suisses « y’a pas le feu au lac » et la parisienne que je suis, « putain, merde fais chiiiiiiiier !!! ». Ne le répétez pas surtout. Depuis je me suis mise à la sophro, au yoga et pratique le « moramora » en toutes circonstances 🙂
Prochaine étape, Tana, Nosy-Be et Nosy Komba 😉
Je vous invite à suivre également mes autres aventures à Madagascar :
– Carnet de voyage d’une parisienne à Madagagascar !
– Tsara-Komba, éco-lodge de luxe à Madagascar !
toujours superbes ces photo 🙂
Merci Amélie, c’est sympa.
La photo est une de mes passions !
Bravo , les photos sont très jolies !
Dilann
Merci Dilann 😉
Ravie que mes photos vous plaisent.
Bel article et belles photos de Madagascar