Cette fois-ci, c’est au coeur de la Normandie que je me suis rendue, à Granville avec un programme thalasso express chez Previthal, culture avec la visite du musée Dior (une merveille) et traversée de la baie du Mont Saint Michel, si, si, je vous assure 😉
Surnommée « la petite Monaco du Nord », Granville réunit toutes les richesses, les activités de loisirs et les paysages pour y organiser un séjour sous le signe de la détente.
Parmi toutes les activités proposées, Prévithal se positionne comme un acteur majeur du tourisme local. En effet, le centre de thalassothérapie a pour usage de mettre en avant des soins et des activités qui prennent leurs sources dans l’environnement naturel qui l’entoure.
La force de Prévithal est de proposer des cures utilisant les bienfaits naturels marins de son environnement et de sa situation géographique. Ainsi, il organise des randonnées marines quotidiennes à visée pédagogique et cardio-respiratoire. L’institut propose des bains de boues, des bains d’algues et des gommages du corps au sel marin, mais également des activités en piscine d’eau de mer naturelle (non traitée et chauffée à 29°) ainsi qu’en bassin de marche en eau de mer à 17°.
Un des atouts de Prévithal outre ses cures découvertes, reste sans conteste ses thérapeutes, véritables professionnels pour la plupart kiné de profession. J’ai personnellement adoré le massage sous affusion, le must pour se détendre.
En revanche, gros bémol, selon moi concernant l’offre hôtelière. J’ai séjourné à l’hôtel des Bains soit disant 3 étoiles dont les serrures ne fonctionnaient pas, sans double vitrage. Faisant face au casino de Granville dont c’est le même propriétaire, impossible de dormir, tant la musique de la boîte de nuit du Casino, ainsi que le brouhaha incessant des clients étaient limite du tapage nocturne.
Mention spéciale pour la maison DIOR où vécut Christian DIOR, superbe demeure bourgeoise sur les hauteurs de Granville offrant une vue spectaculaire sur les îles de Chausey.
Avant de devenir le couturier que l’on sait, Christian Dior aura longtemps parcouru des chemins buissonniers au fil desquels, à la manière d’un promeneur contemplatif, il s’imprègne du paysage alentour, de la vie, de l’époque et surtout des arts. De retour de Granville à Paris au lendemain de la grande guerre, il a une quinzaine d’années et de la curiosité à revendre : “Officiellement, je préparais mon bachot (…) mais déjà je faisais clan avec les camarades épris de peinture, de toutes les manifestations de l’art nouveau (…).
Il s’agissait de courir au plus pressé, c’est à dire de ne pas rater un vernissage, une surprise-party, de jouir de ce privilège unique d’avoir en même temps que le siècle l’âge des folies”. Pour mener à bien cette nouvelle existence, Christian Dior négocie avec ses parents. Il accepte d’entrer à “Sciences Po” en échange de quoi il est autorisé à apprendre la musique. Il rencontre ainsi le musicien Henri Sauguet, qui lui présente le peintre Christian Bérard ou encore l’historien Pierre Gaxotte. Leurs dieux se nomment Picasso, Stravinsky et surtout Jean Cocteau, qu’ils rencontrent souvent au célèbre “Boeuf sur le toit” et dont ils ne ratent pas un spectacle.
Étape suivante : contraint en 1927 de faire son service militaire, Christian Dior en revient convaincu qu’il doit ouvrir une galerie de tableaux. Années de folie encore, pendant lesquelles, associé à son ami Jacques Bonjean il expose Picasso, Matisse, Dufy, Bérard, Dali et les néo-humanistes. Puis la crise venant, il s’associe à Pierre Colle, continuant à exposer les oeuvres des Surréalistes. “Dans ce climat bigarré, non seulement je me formais le goût, mais je nouais les amitiés graves qui ont composé et composeront jusqu’à mon dernier jour le fond sérieux de ma vie”, écrit Christian Dior. C’est vrai : lorsque ruiné dans les années 30, il doit chercher un emploi, tous ceux-là l’hébergent, le conseillent et, plus tard, ne manquent pas de l’aider lorsqu’il crée sa maison. L’amitié est, pour Christian Dior un engagement sacré. Il accepte, de créer pour les uns ou les autres des costumes pour le cinéma ou la scène.
L’expo « Dior, le bal des artistes » a ouvert ses portes le 14 mai dernier et permet de revivre la passion du couturier pour l’art et les artistes de son époque. L’exposition évoque en outre les nombreuses sources d’inspiration artistique puisées dans l’histoire de l’art et de la culture, qui n’ont cessé de nourrir la créativité de la maison Dior, depuis la présentation par Christian Dior de sa première collection en 1947 jusqu’aux toutes dernières créations de la maison.
Le commissariat général de l’exposition a été confié à l’historienne de la mode Florence Müller, également commissaire de l’exposition «InspirationDior» présentée au musée Pouchkine, à Moscou (du 28 avril au 24 juillet 2011).
L’exposition s’ouvre par l’évocation de la vie de galeriste du jeune Christian Dior, à Paris, dans les années 30, et des artistes qu’il contribua à révéler en association avec Jacques Bonjean puis Pierre Colle. Grâce aux prêts exceptionnels du Centre Georges Pompidou et de la galerie Minsky, l’exposition permet de redécouvrir certaines œuvres de Max Jacob, des frères Berman ou encore de Leonor Fini ainsi que de Raoul Dufy, Giorgio De Chirico, Salvador Dalí ou bien encore, du groupe des « néo-humanistes », Christian Bérard et Pavel Tchelitcheff. Mises en regard de ces artistes et de leurs œuvres, plusieurs créations d’Elsa Schiaparelli ou de Paul Poiret témoigneront des premiers liens noués dans l’entre-deux-guerres entre l’art et la mode, liens que les créations de haute couture de Christian Dior révélèrent de façon éclatante à partir de 1947.
Une expo à ne manquer sous aucun prétexte !