Air France a lancé le 5 septembre dernier, la carte d’embarquement électronique sur téléphone portable.
C’est une première mondiale sur des vols internationaux, en aller et retour, a annoncé la compagnie aérienne.
Notez que certaines de ses concurrentes ont déjà déployé ce service sur des vols intérieurs!
Dans un premier temps, Air France offre son nouveau service à quelques milliers de passagers qui voyagent sur l’un des 15 vols quotidiens reliant Paris-Charles de Gaulle à Amsterdam-Schiphol.
Ces clients tests peuvent accéder à l’avion sans autre document papier qu’une simple pièce d’identité, assure la compagnie.
A l’issue de cette phase de lancement, le groupe compte étendre la possibilité d’embarquement électronique sur portable à d’autres lignes, voire à l’ensemble du réseau. Il lui faudra pour ce faire obtenir le feu vert des autorités aéroportuaires.
Sur le plan pratique, le service semble simple. Après s’être enregistré sur le site Internet http://mobile.airfrance.com, le passager d’un vol Paris-Amsterdam-Paris peut recevoir sur son téléphone portable sa carte d’embarquement dotée d’un code-barre sécurisé, sous forme de SMS ou de MMS s’il s’agit d’un téléphone classique ou par email s’il s’agit d’un téléphone muni d’un accès Internet.
Cette carte d’embarquement reprend toutes les données d’une carte d’accès à bord traditionnelle (heure et porte d’embarquement, heure de départ, numéro de siège et classe de voyage).
Arrivé à l’aéroport, le client montre sa carte d’embarquement affichée sur son téléphone portable : elle lui permet d’enregistrer d’éventuels bagages au comptoir dépose-bagages avec lecture du code-barres, puis de passer au poste de sûreté, où il présente au personnel chargé du contrôle son écran de téléphone. Quand le passager embarque en porte, le code-barres est lu optiquement par une machine. A l’entrée dans l’avion, enfin, il présente à nouveau l’écran au personnel navigant.
Un tel service existe déjà dans d’autres compagnies sur des vols intérieurs (mais pas sur des aller/retour internationaux), telles l’allemande Lufthansa, l’espagnole Spanair, le britannique BMI, les américaines Delta, Continental et Northwest.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une préconisation « zéro papier » émise par l’Association internationale du transport aérien (Iata), explique Air France.
La compagnie française n’a pas précisé le coût de l’équipement qu’exige cette nouvelle technologie ni les économies qu’elle pourrait réaliser.